Quand le génie rencontre la cupidité : l’implosion de FTX

En tant qu’analyste ayant vécu trois cycles crypto, même moi j’ai été choqué par la vitesse de la chute. Une semaine avant, SBF était le PDG prodige ; trois jours après, il supervisait la faillite la plus rapide de l’histoire.

Le lien Alameda

La corruption venait du hedge fund Alameda Research. Comme découvrir que votre partenaire de poker triche, nous avons appris qu’Alameda utilisait les fonds des clients de FTX comme tirelire personnelle. Quelle ‘altruisme efficace’ quand on joue avec l’épargne des autres !

Les maths du désastre

FTX aurait prêté 8 milliards de fonds clients à Alameda - comme une banque donnant 25% des dépôts sans prévenir. Ils ont créé leur token (FTT) comme collatéral, puis ont artificiellement gonflé sa valeur. Une dynamique Ponzi déguisée en jargon tech.

Signaux d’alerte ignorés

• Aucun vrai CFO (un étudiant gérait les finances) Zéro comité de gestion des risques Penthouse de 300 millions acheté via Alameda SBF codant pendant que les régulateurs frappaient à la porte

La psychologie derrière l’arnaque

Le plus fascinant n’est pas la mécanique frauduleuse, mais comment SBF s’est convaincu que c’était acceptable. Sa mentalité ‘la fin justifie les moyens’ reflète les pires tendances crypto : ignorer les régulations comme du FUD, traiter la conformité comme optionnelle.

Leçons pour l’avenir crypto

L’industrie a survécu à Mt. Gox et Terra/LUNA, mais FTX était différent - pas des hackers ou du code défectueux, mais une fraude classique permise par la croyance aveugle en un fondateur. Comme je le dis à mes auditeurs : la décentralisation signifie transparence, pas anarchie.

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